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La cérémonie de signature de la déclaration de Paris par les Maires de Côte d’Ivoire

19 décembre 2014

La salle Félix Houphouët Boigny du District Autonome d’Abidjan a servi de cadre, le 19 décembre 2014, à la cérémonie de signature de la déclaration de Paris par les Maires de Côte d’Ivoire en présence de Monsieur Michel Sidibé, Secrétaire Général Adjoint de l’ONU et Directeur Exécutif de l’ONUSIDA.
L’honneur est revenu à Monsieur Robert Mambé, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan de souhaiter la bienvenue à Monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA non sans avoir rappelé l’intérêt que les Maires de Côte d’Ivoire accordent à la résolution du problème du VIH/SIDA, car il constitue la deuxième cause de mortalité en Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué.
L’occasion fut belle pour le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan de remettre des présents à son hôte.
Intervenant à son tour, le représentant du Président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), Monsieur Hubert Amany a marqué sa satisfaction pour la baisse du taux de prévalence du VIH qui se situait entre 12 et 14% dans les années 1990 à 2000 et aujourd’hui en 2014 est de 2.7%. Il a ajouté que cette baisse du taux de la prévalence du VIH en Côte d’Ivoire ne doit aucunement faire oublier les nombreux défis. C’est pourquoi, tout en remerciant les partenaires pour leurs efforts déployés, Monsieur Hubert Amany, représentant de l’UVICOCI a invité l’ensemble des Maires de Côte d’Ivoire à s’engager, à travers la déclaration de Paris 2014, à développer des programmes pour renforcer les actions de lutte contre le VIH dans leur cité.
D’ailleurs, des Communes ont été citées en exemple et ont fait partager leurs expériences. Il s’agit de celles de Marcory, Port Bouët et Sinfra.
L’appel pathétique du représentant du Réseau Ivoirien des Organisations des Personnes vivant avec le VIH à l’endroit des Maires montre une fois encore qu’ils sont des acteurs incontournables dans la lutte contre cette pandémie.

Prenant la parole, Monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, a rappelé la déclaration de Paris qui dit que « nous sommes aujourd’hui à un moment déterminant de la riposte du SIDA ». Il déclare que, grâce aux derniers progrès scientifiques, à l’activisme associatif et à un engagement politique constant, nous pouvons mettre fin à cette pandémie du SIDA dans le monde d’ici 2030.
Les villes demeurent dans une position unique pour une accélération de la mise en œuvre effective des objectifs « 90-90-90 » d’ici à 2020 : 90% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité reçoivent des traitements antirétroviraux et 90% des personnes sous traitement antirétroviraux ont une charge virale indétectable.
Tout en saluant cette initiative, Docteur Diabaté, représentant Madame le Ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, a remercié Monsieur Michel Sidibé pour le soutien de l’ONUSIDA à la Côte d’Ivoire.
Puis, les Maires présents ou leurs représentants ont procédé à la signature de la déclaration de Paris.
Le Préfet Parfait Gohourou, Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a tenu à souligner l’extrême pertinence de la démarche entamée par les Gouverneurs et les Maires des plus grandes agglomérations du monde à Paris, le 1er Décembre 2014, et prolongée par la visite officielle de Monsieur le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, en ce qui concerne la réponse nationale à l’accélération de la lutte contre le SIDA, le Préfet Parfait Gohourou à fait savoir que le Ministre d’Etat, Monsieur Hamed Bakayako, propose aux Maires de mettre un accent particulier sur le point 5 de la déclaration de Paris. Tant ce point lui semble réaliste et adapté à la situation spécifique des Communes ivoiriennes, à savoir ‘’construire et accélérer une riposte adaptée aux besoins locaux, notamment en veillant à ce que la demande et l’offre locales de services médicaux et sociaux soient pleinement adaptées aux besoins des populations. De ce fait, les Maires doivent être assurés du soutien constant du Gouvernement dans le déploiement de leurs efforts en vue de l’éradication totale de ce fléau d’ici 2030.