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Atelier d’échanges sur les nouvelles dispositions en matière d’enregistrement des naissances.

13/10/2022

Les experts de l'état civil des Ministères de l'Intérieur et de la Sécurité, de la Justice et des Droits de l'Homme, de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ainsi que ceux de l'Institut National de la Statistique se sont retrouvés à un atelier, le 10 octobre 2022 à Cocody-deux-Plateau, 7 ème tranche, en vue du renforcement de leurs compétences sur les changements majeurs intervenus dans la législation sur l'état civil, l'identification et les défis qui restent à relever pour l'enregistrement universel des naissances en Côte d'Ivoire.
Selon la représentante de l'UNICEF, madame Mirkka, 35% des enfants de moins de 5 ans et 24% de ceux de moins de 18 ans ne sont pas déclarés à l'état civil.
Elle a expliqué que le droit à l’identité légale est au cœur du mandat de l’UNICEF. C'est pourquoi la Convention des Droits de l’Enfant énonce que chaque enfant a le droit d’avoir un nom, une identité et une nationalité. Le droit à l’identité est souvent référé comme le premier droit de l’enfant dont dépend plusieurs autres droits civiques et politiques.

Pour conclure, la Représentante de l'UNICEF a réitéré l’engagement absolu de son institution à accompagner le gouvernement pour la réussite de la réforme du système des faits et des statistiques de l’état civil en Côte d’Ivoire. Aussi a-t-elle invité l’industrie du cacao et du café à se joindre aux efforts de l’Etat et de ses partenaires traditionnels pour réaliser le premier droit de l’enfant, le droit à l’identité légale.

Se réjouissant de la présence des structures en charge de la chocolaterie et du cacao en Côte d'Ivoire ainsi que de l'UNICEF, le Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local, Dr Fidel Yapi par ailleurs Coordonnateur de la Cellule SNU-MEMIS du projet état civil, a expliqué que les facteurs qui entravent l’enregistrement systématique des naissances à l’état civil sont imputables entre autres, au faible recours des populations aux services d’état civil pour déclarer les naissances dans les délais mais aussi à certains dysfonctionnements et pratiques en cours au niveau de l’offre de service de l’état civil. C'est pourquoi, dans le cadre de l’amélioration de son système d’état civil en vue de permettre l’enregistrement continu et universel des naissances survenues sur son territoire, la Côte d’Ivoire a entrepris des réformes juridiques qui offrent de nouvelles perspectives pour l’enregistrement systématique et universel des naissances. Ses efforts se traduisent par la loi n°2018-863 du 19 novembre 2018 instituant une procédure spéciale de déclaration de naissance, de rétablissement d'identité et de transcription d'acte de naissance.
Dans son intervention, le représentant du cabinet de la 1ère Dame, Monsieur Amany Konan a, au nom de celle-ci, salué cette rencontre. Il a relevé que la non déclaration de la naissance d'un enfant à l'état civil est l'une des formes les plus inacceptable de maltraitance des enfants car il s'agit même du déni de leur droit à une existence légale en tant que citoyen, une atteinte à leur dignité en tant qu'être humain.
Poursuivant son intervention, il a félicité le gouvernement ivoirien pour tous ces efforts et toutes les mesures prises en vue d'assurer à chaque personne vivant sur le territoire national son droit légitime à une identité légale conformément à la législation nationale et aux conventions internationales avant de déclarer ouvert l'atelier d’échanges sur les nouvelles dispositions et les perspectives en matière d’enregistrement des naissances en côte d’ivoire à l’intention des industriels du café et du cacao.